1.10 Monts du Forez
Ce texte est le résultat d’un agencement des choses dites par des paysagistes et leurs invités, tous embarqués dans une camionnette-voyageuse à travers l’Auvergne. Pour cet ensemble de paysages, il a été écrit à partir de tout ce qu’ils ont été capables de voir ensemble, durant l’itinéraire n°28 des ateliers mobiles des paysages qui a été effectué le 21/05/2012.
1. SITUATION
Cette vaste entité forme une bande orientée nord-sud d’une quarantaine de kilomètres de long qui délimite le département du Puy-de-Dôme à l’est. Elle se prolonge vers le département de la Loire au-delà de la ligne de crêtes et vers le département de la Haute-Loire au sud, en rattrapant l’ensemble de paysages des Plateaux du Forez (4.02). La Plaine du Livradois (7.02), la Vallée et les Gorges de la Dore (9.08), la Vallée et les Gorges de la Durolle (9.09) cernent cette montagne.
Cet ensemble appartient à la famille de paysages : 1. Les hautes terres
Les unités de paysages qui composent cet ensemble : 1.10 A Hautes-Chaumes du Forez / 1.10 B Cirque de Valcivières / 1.10 C Montagne de St-Anthème / 1.10 D Plateau de Molhiac / 1.10 E Forêt des Taillades / 1.10 F Haute vallée de l’Ance /1.10 G Plateau de la Chaulme / 1.10 H Côtes du Forez /1.10 I Côtes de Job / 1.10 J Cirque de St-Pierre-la-Bourlhonne / 1.10 K Bassin de Brugeron / 1.10 L Plateau d’Olmet et Marat / 1.10 M Bassin de Vollore-Montagne / 1.10 N Plateau d’Augeronnes / 1.10 O Plateau de Vollore-Ville / 1.10 P Margerides Thiernoises / 1.10 Q Bassin de Viscomtat.
2. GRANDES COMPOSANTES DES PAYSAGES
2.1 Une origine géologique et climatique à conséquence directe sur la diversité d’occupation du massif.
2.2 Sept sortes d’espaces et d’ambiances de la montagne.
Au sein de cette variété de situations, on peut distinguer sept sortes d’espaces qui peuvent donner une image relativement schématique des occupations du massif du Forez et des apparences et situations qu’on y rencontre.
1. Les vallons, espaces de transition entre plaine et montagne.
2. Les bassins d’altitude.
3. Les vallées de montagne.
4. Les espaces liés à la pratique de l’estive : les Hautes-Chaumes, les jasseries, les chemins de liaison entre fermes et jasseries…
5. Les cols.
6. Le jardin sauvage d’altitude, vestige des âges glaciaires.
Au-dessus de 1500 mètres environ, les vastes landes couvertes d’un tapis de callunes, de genêts et de myrtilles peuvent être regardées comme un "jardin sauvage d’altitude", vestige des âges glaciaires, où pousse une multitude d’herbes, de plantes, de fleurs aux vertus médicinales reconnues : landes à airelles, myrtillaies herbeuses à benoites, pelouses naturelles et groupements humides d’altitude…
7. Le sommet de "l’unique montagne d’Auvergne".
2.3 Présences composites et évolution de la place prise par l’arbre et la forêt sur les territoires du Forez.
La diversité des espaces que l’on rencontre dans le massif du Forez est le résultat à la fois de situations d’altitude et de relief variées et des usages pastoraux, agricoles et industriels intenses des populations passées qui ont "modelé" l’espace en fonction de leurs besoins. L’effet de la déprise démographique, qui a succédé aux diverses exploitations des ressources de la montagne, génère aujourd’hui des présences très composites de la forêt. Ce caractère composite a un effet très prenant en termes d’atmosphères. Voici quelques exemples de cette présence qui donnent, à travers des ambiances variées rencontrées et localisées, un aperçu des problématiques et de l’importance de l’arbre aujourd’hui sur ces Hautes-Terres.
Situation 1. Pré-verger dans les vallons.
Situation 2. Système prairies-moulins en voie de disparition.
Situation 3. Pré-bois et poirières.
(Sur la D252 en direction de Grandrif) Sur un léger relief, des feuillus ont été plantés dans un pré pour former un pré-bois, forme d’exploitation sylvopastorale. Une partie importante de la superficie de la prairie est colonisée par la fougère. Les exemples de replantation délibérée d’arbres dans les prés sont encore rares aujourd’hui. Sur la grande bâtisse agricole, en contrebas du pré-bois, trois poirières grimpent sur la façade orientée au sud. La juxtaposition du pré-bois et des poirières fait de cet endroit un exemple de forme ancienne d’environnement rural complexe. Les arbres ou les fruitiers n’y existent qu’en relation avec un autre élément : le pré pâturé par les bêtes pour les arbres ; le mur de maison et la taille guidée des hommes pour les poirières.
Situation 4. Accrus autour du bourg de Grandrif.
Situation 5. Accrus et plantations dans les prés de fonds de vallon.
Situation 6. Forêt composite.
Situation 7. Hêtraie sur les sommets.
(D251 et D111 en direction de Viverols) Sur les reliefs, la couleur pâle de nappes de feuillages insérées dans les conifères vert-sombre indique la présence de hêtraies. Les nappes entremêlées de couleurs sombres et pâles qui recouvrent les reliefs combinées aux aléas atmosphériques jouent un rôle important dans l’atmosphère caractéristique de la vallée de l’Ance.
Situation 8. La raison symbolique du tilleul de Sully.
(A Saint-Romain). Sur la petite place du village de Saint-Romain, un vieux tilleul bi-tronc est isolé sur un îlot d’herbe rond au milieu du bitume. Le caniveau en pavés cerne l’îlot. Une pancarte indique que l’arbre est un tilleul dit de Sully. En 1597, le roi Henri IV fait planter des tilleuls dans tous les bourgs de France. Une rétribution est offerte contre plantation, qui est une forme d’ancêtre des subventions actuelles. La subvention accompagne un projet général. Le roi veut faire planter les arbres pour une raison précise : indiquer par cet acte démultiplié que les forêts françaises sont trop exploitées et qu’il est nécessaire d’appliquer ses propres recommandations d’exploitation forestière. La plantation subventionnée avait valeur de discours. La campagne de plantation des tilleuls de Sully dans les villages est à rapprocher peut-être des campagnes de plantation plus récentes du type « méridienne verte » à haute valeur symbolique…
Situation 9. « Timbres postes ».
(Sur la D281, en direction de Saint-Anthème) Un boisement isolé, pas très grand, de forme rectangulaire, a été « mis par terre » (coupé entièrement). Les boisements en timbres postes sont courants dans la vallée de l’Ance. Ils sont souvent le résultat des incitations à la plantation du FFN (Fond Forestier National) dans les années 1950 et par la suite. En général, les timbres postes sont des plantations de conifères à croissance rapide. Il suffisait d’avoir un hectare pour que les plants soient financés. Quand le paysan migrait à la ville, il boisait avant de partir pour éviter la friche et investir. Les timbres postes sont l’expression dans l’espace d’une transformation du monde paysan au cours du 20ème siècle.
Situation 10. Ruine de Jasserie dans la forêt.
Situation 11. Changement de végétation.
(D139, en direction du Col des Supeyres) En montant en altitude, la végétation change. Les hêtraies apparaissent avec des accrus de sorbiers. Les genêts colonisent plus ou moins timidement les prairies. Des pins, des bouleaux et des sorbiers isolés poussent dans les estives.
Situation 12. Réseau de chemins empierrés dans la hêtraie-sapinière.
3. MOTIFS PAYSAGERS
3.1 Les tourbières d’altitude.
A plus de 1400 mètres d’altitudes, les landes subalpines des hautes Chaumes sont parsemées de tourbières accueillant une diversité floristique qui leur est propre (Sphaignes, andromèdes à feuilles de polium, potentilles des marais, grassettes et laîches…)
3.2 Les infrastructures liées à la gestion et à l’exploitation de l’eau.
De nombreux aménagements et de nombreuses constructions pour la gestion et l’exploitation de l’eau des cours d’eau à des fins agricoles, industrielles et énergétiques parsèment les vallons du Forez. Ils témoignent souvent de l’ingéniosité passée des habitants de ces contrées.
3.3 Les jasseries.
Sur les hautes Chaumes, les habitats temporaires appelés jasseries sont directement liés à une production économique (la fabrication de la fourme) et à un mode de vie rural aujourd’hui obsolètes (cf. Grandes composantes de paysages : les espaces liés à la pratique de l’estive…).
3.4 Les prés-bois ou vergers dans l’espace des vallons.
De plus en plus rares du fait de la déprise agricole, prés-bois et prés-vergers généraient une forme de variété des espaces des vallons du Forez.
3.5 Les poirières sur les façades de la vallée de l’Ance.
Poirière est le nom donné aux poiriers plantés au pied des façades sud des fermes dans les territoires de montagne du Forez. Ceux-ci étaient menés en espalier le long de la façade. Certaines branches peuvent atteindre une dizaine de mètres de longueur. On en trouve encore en quantité dans la vallée de l’Ance mais cette pratique vivrière est moins courante aujourd’hui (cf. Grandes composantes des paysages : les bassins d’altitude.).
4. EXPERIENCES ET ENDROITS SINGULIERS
4.1 Trois sortes de vues singulières des hauteurs du Forez :
- La vue lointaine depuis les sommets.
La zone des sommets dénudés au-dessus de 1400 mètres d’altitude (zone de Pierre-sur-Haute, de la Montagne de Monthiallier, de Montagne des Allebasses…) marquent le passage du Puy-de-Dôme au département de la Loire. On y découvre une étendue allant des Puys jusqu’aux Alpes. On saisit en un seul coup d’oeil l’ensemble du territoire du Livradois-Forez. - Des vues lointaines depuis les replats intermédiaires.
Ces replats aux environs de 1000 à 1200 mètres d’altitude, comme celui de la zone de Valcivières par exemple, constituent de véritables "balcons" sur le paysage. - Des vues rasantes sur les landes subalpines des hautes Chaumes
Sur ces espaces d’altitude ouverts sur le ciel, une impression d’espaces vastes dans lesquels tout élément vertical est immédiatement perçu.
4.2 La brume.
L’atmosphère brumeuse à visibilité plus ou moins lointaine qui plane autour des prairies d’estive des Hautes-Chaumes, en isolant les prairies d’altitude du ciel invisible, est une des atmosphères typiques des "Hautes Terres" d’Auvergne.
4.3 La route 106.
La route 106, qui permet de redescendre du Col des Supeyres vers Ambert dans la plaine, fait partie du "Top Ten" des routes les plus belles de l’Auvergne. C’est une route de vallon. La vue panoramique en légère contreplongée depuis La Moranie relève de la carte postale typique du Forez et donne un aperçu de l’atmosphère qu’on y trouve. Le hameau du Puy implanté sur le sommet d’une crête, entouré d’arbres de proximité, surplombe des pentes de prairies sur fond de vallons et de sommets forestiers. Un peu plus bas, avant l’entrée dans Valcivières, une vue panoramique en plongée s’offre sur la vallée et les hameaux suspendus en limite de reliefs.
4.4 L’OTAN sur les sommets.
(cf. Grandes composantes des paysages : le sommet de l’unique montagne auvergnate.)
4.5 Une expérience contemporaine du croisement de routes en montagne.
Exemple du croisement entre la D139 et la D106, près du Col des Supeyres. Ce croisement est représentatif de l’agencement ordinaire qui constitue actuellement un croisement de routes de montagne. Il est fait : 1. d’une grande superficie de bitume ; 2. d’un poteau routier supportant six panneaux d’information et d’orientation ; 3. de bacs de tri sélectif posés sur le bas côté en herbe près du poteau routier ; 4. d’un fossé ; 5. d’un début de chemin d’accès aux prés ; 6. d’une voie d’accès à une ferme. Des clôtures d’estives et un bosquet ouvert de quelques arbres spontanés de l’autre côté (pins, sorbiers, bouleaux…) forment l’arrière plan du "carrefour routier".
4.6 Les couleurs de la forêt.
(cf. Grandes composantes des paysages : situation 7. Hêtraie sur les sommets.)
4.7 Le site des orgues de Montpeloux.
Le petit relief volcanique de Montpeloux, l’un des rares dans le Forez, longtemps exploité en carrière de basalte, a été de ce fait creusé formant un site au faciès très singulier d’orgues basaltiques. La carrière a été remise en eau en fin d’exploitation laissant un lac au centre du volcan au bord duquel une scène a été construite. Le site accueille un festival de théâtre, cirque et spectacles en plein air (cf. Marlin C., Pernet A., Analyse et bilan de la politique des sites protégés dans le département du Puy-de-Dôme, Diren Auvergne, 2009).
4.8 Le site du château de la Roue.
Près de Saint-Anthème, depuis les ruines du château de la Roue, s’étend une vaste vision panoramique sur le Forez (cf. Marlin C., Pernet A., Analyse et bilan de la politique des sites protégés dans le département du Puy-de-Dôme, Diren Auvergne, 2009).
4.9 Les vallées glaciaires des Reblats et du Fossat.
Les deux vallées glaciaires des Reblats et du Fossat, séparées par le col de la Croix de Fossat, sont des sites protégés par l’Etat. Les falaises abruptes taillées dans un massif granitique et cachées sous la forêt, les blocs erratiques, les tourbières, les forêts de hêtres… génèrent des ambiances singulières (cf. Marlin C., Pernet A., Analyse et bilan de la politique des sites protégés dans le département du Puy-de-Dôme, Diren Auvergne, 2009).
4.10 Les qualités d’ambiance de certains peuplements forestiers.
Comme celui de la Chaulme en limite de département, de Montchouvet, du Grun de Chignore…
5. CE QUI A CHANGE OU QUI EST EN TRAIN DE CHANGER
- La régression démographique.
La "saignée démographique" commencée peu avant la Guerre de 1914 s’est amplifiée jusqu’à nos jours. On est passé d’un territoire "surpeuplé" à une densité de population relativement faible. Cela a eu de nombreuses conséquences sur les paysages :
développement des ruines dans les villages ;
déprise agricole et extension des friches ;
extension de la forêt (par accrus naturels mais surtout sous l’effet de plantations résineuses…)
(cf. Grandes composantes des paysages : présences composites et évolution de la place prise par la forêt sur les territoires du Forez).
- Les mutations agricoles.
Passage progressif d’un système de polyculture-élevage à un élevage orienté vers la production laitière :
régression des terres labourées.
construction de bâtiments agricoles imposants (hors-sol ou autres).
- Evolutions récentes ou à venir de la forêt en relation avec le bouleversement climatique et le développement des énergies renouvelables.
- Bouleversement climatique et replantation forestière.
La couleur forestière du Livradois-Forez est en train de changer. L’évolution du climat a des conséquences sur les modes de gestion forestière et de replantation. Les forestiers doivent composer dès maintenant les forêts du siècle prochain avec toutes les incertitudes du changement climatique. En terme de replantation, avant, on essayait facilement de planter du Douglas (Pseudotsuga menziesii) à six cents mètres d’altitude quand aujourd’hui on y réfléchit à deux fois. Les sapinières de basse altitude subissent aussi actuellement de nombreuses variations qui les fragilisent. - Les intersections nouvelles entre l’univers forestier et le développement des énergies renouvelables.
L’univers forestier, dans sa fonction sociale, est en train d’évoluer sous la pression du développement nécessaire des énergies renouvelables. Dans le Forez, il devient un "espace d’interface contemporain" entre les diverses problématiques générées par ces énergies, avec la particularité difficile d’une division des propriétés foncières en multiples parcelles individuelles ou en sectionnaux qui rendent la question plus complexe et conflictuelle que dans d’autres territoires. Le développement de la problématique des énergies renouvelables induit de nouvelles formes d’aménagements (des travaux de pistes s’inscrivent dans un schéma de desserte mis en place à l’échelle des intercommunalités pour augmenter les débouchés de la filière bois-énergie par exemple) et de nouvelles stratégies qui s’adaptent ou composent avec les contextes sociaux divers hérités du passé. - Filière bois-énergie.
Le territoire du Parc Naturel Régional (PNR) du Livradois-Forez produit 10% de l’énergie qu’il consomme. Si les économies d’énergie peuvent réduire la consommation de 30%, il est nécessaire de développer la production. Une priorité est donnée au bois-énergie par le PNR et les collectivités locales, tant le potentiel de matière première est grand. La difficulté réside dans l’organisation très morcelée du foncier forestier à l’échelle du PNR. Il y a cinquante mille propriétaires forestiers sur le territoire du Parc pour une moyenne de superficie de deux hectares seulement. Le CRPF qui s’occupe de la gestion forestière privée est basé dans les locaux du PNR. Dans le Forez, les forêts sont en grande majorité sectionnales. La forêt publique occupe de 0% à 20% de la superficie forestière totale des communes. Il n’existe pas de grandes forêts domaniales dans le secteur. L’ONF (Office National des Forêts) y gère beaucoup de forêts sectionnales. Les forêts qu’il gère sont divisées en 284 unités forestières. Leur démultiplication pose un problème notoire de gestion du temps de déplacement d’unité en unité. Les coûts de gestion sont très élevés. L’ONF est en relation avec les communes qui ont des projets de chauffage collectif au bois pour fournir 20% à 30% de l’alimentation en bois. A l’échelle du PNR du Livradois-Forez, un collectif d’élus Bois-énergie a été mis en place piloté par l’ADUHME (Association pour un Développement Urbain Harmonieux par la Maîtrise de l’Energie) pour réfléchir et coordonner l’entrée dans une véritable politique énergétique basée sur la ressource en bois (L’ADUHME est plus connue sous le nom d’agence locale des énergies et du climat). La ressource est là. Il faut l’adapter à une vraie logistique d’approvisionnement. Douze collectivités en font partie, dont le PNR. Le collectif assure la réalisation du projet de Pôle d’Excellence Rurale dont un point stratégique consiste à réhabiliter la voie de chemin de fer qui traverse le territoire du parc pour acheminer le bois vers les scieries ou les lieux de son exploitation. - Les sectionaux, interfaces sociaux conflictuels.
Les sectionaux cristallisent depuis le 19ème siècle un certain nombre de conflits dans les territoires de montagne en Auvergne. Leur statut est très souvent ambigu. Par exemple, la plupart des sectionaux étaient des estives qui ont été boisées au 19ème siècle. Des usages liés aux estives ont ainsi longtemps continué à s’appliquer à des terrains forestiers. Les paysages évoluent parfois plus vite que les mentalités ou les règles sociales qui les régissent.
Une loi a été promulguée en juin 2013 relative à « la clarification et l’assouplissement de la gestion des biens sectionaux ». Ce projet redonne à la commune plus de poids dans les décisions face à la Commission syndicale de biens de section pour rendre une dimension de "bien collectif" aux sectionaux. La notion "d’ayant droit" disparaît et les bénéfices issus de l’exploitation du bien de section ne peuvent qu’être réinvestis dans des projets d’intérêt public de la section - et non partagés entre les ayants droits (par exemple la restauration d’un four, d’une fontaine, d’une croix, l’entretien des voiries et chemins…).
- Bouleversement climatique et replantation forestière.