7.02 Plaine du Livradois

Ce texte est le résultat d’un agencement des choses dites par des paysagistes et leurs invités, tous embarqués dans une camionnette-voyageuse à travers l’Auvergne. Pour cet ensemble de paysages, il a été écrit à partir de tout ce qu’ils ont été capables de voir ensemble, durant l’itinéraire n°28 des ateliers mobiles des paysages, qui a été effectué le 21/05/2012.

1. SITUATION

Au sud de son cours, la Dore traverse une plaine encadrée par deux reliefs dissymétriques : les monts du Forez (1.10) et les monts du Haut-Livradois (2.02). C’est la plaine du Livradois. Elle est comme le "trait d’union" entre les deux montagnes. Cette longue plaine alluviale d’une trentaine de kilomètres du nord au sud et quatre ou cinq kilomètres d’est en ouest, qui s’étend d’Ambert à Arlanc (département du Puy-de-Dôme), est un vaste bassin d’effondrement où coule sinueusement la Dore. Celle-ci prend sa source sur le Haut-Livradois et rejoint la Dolore après Arlanc. La plaine est recouverte de dépôts sédimentaires dont le sable et les graviers ont été, durant une longue période, les matériaux locaux privilégiés pour la construction. La topographie de ce type de bassin qui s’est asséché progressivement est caractéristique. Il a été drainé par une rivière principale (la Dore) et de multiples ruisseaux s’y ramenant.

Cet ensemble appartient à la famille de paysages : 7. Les bassins

Les unités de paysages qui composent cet ensemble : 7.02 A Plaine d’Ambert / 7.02 B Plaine d’Arlanc.

2. GRANDES COMPOSANTES DES PAYSAGES

2.1 Une plaine agricole clairement délimitée.

Mosaïque d'espaces agricoles entre prairie, boisement de pins, d'épicéas, cultures et bocage
La plaine alluviale du Livradois est un vaste espace agricole où l’on trouve des herbages dans les zones les plus humides et des terres labourées sur les meilleures terrasses. On y trouve à la fois des espaces cernés par des haies (très beaux chênes), parcourus de chemins creux, et de grands espaces ouverts. Elle fait partie de la famille d’ensembles de paysages appelée bassins qui comprend le bassin du Puy-en-Velay, le bassin de Maurs et le bassin d’Aurillac. Elle a une particularité qu’elle partage avec le bassin du Puy-en-Velay : une délimitation extrêmement claire et schématique du fait de son orientation parfaite nord-sud et des montagnes qui la bordent entièrement à l’est et à l’ouest.

2.2 L’impression de vallée et de bassin.

Extension de la ville d'Ambert dans la plaine
C’est en prenant un peu de hauteur sur les contreforts qui bordent la plaine qu’une impression forte de bassin devient clairement perceptible. Quatre points de vue peuvent servir d’exemples : 1. la vue "intégrale" (parfois la mer de nuages) depuis les rebords des Hautes-Chaumes sous le Mont Chouvé dans le secteur de la Croix de Fossat ; 2. la vue depuis la route départementale 906 en descendant du plateau de la Chaise-Dieu en direction de Dore-l’Eglise ; 3. les vues plus circonscrites et plus aléatoires depuis les montées dans les vallons du Forez ou du Livradois, comme par exemple l’ouverture panoramique sur Arlanc depuis la route de Beurières à Montravel ; 4. et enfin les vues qui deviennent de plus en plus hypothétiques (avec la poussée des arbres) depuis les bords des contreforts où sont installés certains bourgs comme par exemple celle - qui est en train de disparaître - depuis Beurières…

2.3 La situation singulière de plaine entourée de monts.

La plaine, bassin d'effondrement entre le massif du Livradois et le massif du Forez
La plaine du Livradois est une sorte d’enclave géographique. Elle présente les seules terres, à des dizaines de kilomètres à la ronde, planes et richement cultivables à moins de six cents mètres d’altitude. C’est une singularité territoriale en Auvergne : la seule partie de territoire qui ne soit entourée que de "Hautes-terres". Cette situation peu commune a certainement généré une forme de richesse par le passé alliant à la fois l’auto-dynamisme propre à un pays enclavé et les conditions de terres d’altitude relativement clémentes et bénéficiant de la proximité des ressources de montagne.

2.4 La plaine est encore préservée de la « passivité fonctionnelle ».

Pâturage de vache laitière sur la commune de Beurières
C’est peut-être la raison pour laquelle la plaine de la Dore est différente encore aujourd’hui des autres plaines auvergnates. Elle reste préservée d’une attitude passive de "laisser faire" face à la propagation des aménagements uniquement fonctionnels (infrastructures, zones économiques…) consommateurs d’espaces agricoles, que l’on peut constater sur de nombreux paysages de plaine.

2.5 L’indissociabilité passée de la plaine et des vallons de proximité descendant du Forez et du Haut-Livradois.
Les vallons et les cours d’eau qui descendent dans la plaine depuis le Forez ont joué par le passé un rôle important dans le développement économique et social de la plaine : cas rare, c’est entre autres "la qualité de l’eau" qui a permis le développement de l’industrie très ancienne du papier. Un sujet qui redevient d’actualité aujourd’hui et que pourraient envier bien d’autres territoires. L’importance de ces vallons est telle, qu’ils font partie intégrante des paysages de la plaine du Forez, bien qu’ils soient en périphérie. La disposition d’un ensemble de bourgs en sortie de vallons et l’état actuel de ces vallons, les vestiges d’anciens systèmes agricoles (système prairies-moulins, pré-vergers) associés aux infrastructures de production industrielle du papier, d’électricité ou autres, témoignent de cette activité passée et d’un "génie ancien" qu’on pourrait nommer ruralo-industriel concernant notamment la conduite et l’exploitation de l’eau et des pentes. Ces vallons sont aujourd’hui en pleine évolution vers une fermeture spontanée ou artificielle totale. Les petits reboisements, notamment, comblent les espaces de prairie qui étaient anciennement utilisés par les meuniers et formaient avec l’espace du moulin et de la rivière un système spatial autonome.

2.6 L’ambiance industrielle réactivée par le développement de la filière bois et de ses nouveaux signes extérieurs.

Brume matinale sur la plaine du Livradois depuis la descente du plateau de la Chaise-Dieu
La plaine du Livradois est entourée d’univers forestiers. Le développement de la filière bois y est actif. Il est rendu apparent par un ensemble de signes nettement perceptibles dans la vallée comme : 1. la construction de bâtiments utilisant le bois comme matériau (réhabilitation-extension de la maison de retraite d’Arlanc par exemple…) ; 2. la présence des scieries ; 3. et le nouveau repère de la cheminée de l’usine de fabrication de granulés bois qui, très visible, peut être considérée comme un éco-symbole actuel dans la plaine… Moins perceptibles, les réseaux de chaleur utilisant des chaufferies au bois sont amenés à se développer (exemple de la chaufferie au bois de la piscine d’Ambert couplée au collège…).

2.7 La D906.

D906 dans la plaine
La présence des axes de communication est, et a toujours été, déterminante pour la plaine : RD906 (en rive gauche), RD38 (en rive droite) et voie ferrée. La route départementale 906 oriente aujourd’hui largement la vie sociale, les usages et les échanges non seulement dans la plaine mais au-delà à l’échelle du parc naturel régional du Livradois-Forez, du nord au sud. Elle a comme singularité d’être, entre Ambert et Arlanc, l’un des plus longs tronçons de route en ligne droite d’Auvergne (seize kilomètres).

2.8 Une ligne de train pour l’avenir.

La voie ferrée à Marsac
La voie ferrée qui traverse la vallée de la Dore, à cheval sur l’ensemble de paysages de la Plaine du Livradois et celui de la Vallée et des Gorges de la Dore (9.08), a structuré le territoire au 19ème siècle. Elle pourrait restructurer le territoire au 21ème siècle. Plus de quatre-vingts kilomètres de voies ferrées sont en état de marche entre Courpière et Sembadel. Le SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique), constitué de presque toutes les communes traversées par la ligne, s’est rendu propriétaire d’une partie, entre Arlanc et Sembadel. Elle y fait circuler un train touristique. L’association AGRIVAP (à l’origine créée pour la préservation du matériel agricole à vapeur) gère pour le Syndicat et pour RFF (Réseau Ferré de France) le fonctionnement de la ligne. Le bon état des infrastructures (ouvrages d’arts…) l’a sauvée. Des passages à niveau ont été créés. Les traverses ont été changées. Des travaux de débroussaillage, de renforcement des ballasts, de remplacement d’aiguillages ont été réalisés. C’est la plus grande longueur de ligne de chemin de fer en France non gérée par RFF.

2.9 La qualité des ensembles urbains.

Silhouette du village d'Arlanc sur son éperon schisteux
De gros bourgs-centres ponctuent la vallée. Leur histoire (notamment religieuse), leur richesse et leur densité de population au 19ème siècle a généré une architecture et une organisation spatiale de qualité qui leur donne un caractère particulier. L’usage du pisé comme matériau de construction a certainement joué un rôle de premier ordre pour cela (cf. ci-dessous). Les exemples les plus frappants sont certainement Ambert, Marsac, Arlanc, Dore l’Eglise qui forment une "chaîne" le long de la route départementale 906 au milieu de la plaine. Le reste du bâti est rejeté sur les premiers reliefs (Beurrières, Chaumont, Mayres et leurs hameaux). Les implantations villageoises et leurs formes urbaines compactes tiennent compte des contraintes géographiques du site. En balcon, sur un éperon rocheux, à la confluence de ruisseaux, les silhouettes des villages créent des points de repère dans la plaine.

2.10 Un matériau de construction spécifique : le pisé.

Ferme bloc en pierre de pays et pisé
Le pisé, système constructif en terre crue souvent en argile, a été largement employé dans la vallée. Il donne aux constructions une texture et une volumétrie particulières. Beaucoup de maisons de bourg sont en pisé caché par les enduits. A Arlanc, le réseau de murs en pisé qui servent d’enclos aux jardins vivriers est unique en son genre. Les rues et chemins curvilignes, encadrés de murs des deux côtés, la démultiplication des places, la présence de l’histoire contenue dans les murs… créent une atmosphère et un système urbain identiques à ceux que décrivait Camillo Sitte dans son livre L’art de bâtir les villes, référence dans le domaine de l’urbanisme, prenant le contre-pied à la fin du 19ème siècle des théories modernes de l’urbanisme (C. Sitte, L’art de bâtir les villes, l’urbanisme, selon ses fondements artistiques, Points essais, Seuil, 1996) . Au cours du printemps 2012, des « chantiers participatifs » ou « chantiers citoyens » ont été organisés par le Parc Naturel Régional du Livradois-Forez en collaboration avec sept communes autour de la technique de construction du pisé. Différents projets ont servi concrètement de support : restauration des murs d’enceinte du jardin Saint-Fiacre à Ambert ; construction d’un muret pour l’accueil de composteurs publics et restauration d’un four à pain à Volore-Ville ; restauration des façades des vestiaires du club de football de Sermentizon ; restauration du mur pignon d’une grange à Néronde-sur-Dore ; restauration d’un mur d’enceinte à Châteldon. A Marsac-en-Livradois, un mur d’enceinte a été restauré. L’avantage du matériau est que tout ce qui sert à sa production est local. Les chantiers citoyens sont une nouvelle façon d’aborder des chantiers de construction, de rénovation ou d’aménagement qui introduit une relation concrète, "en faisant", entre le monde de l’entreprise et celui des habitants. (Source : PNR Livradois-Forez, Rénover & construire en pisé.)

2.11 Le secret de la plaine du Livradois.
L’ondulation de la Dore, très sinueuse à travers la plaine, soulignée par sa ripisylve dense, contraste avec les axes de communication rectilignes le long desquels ont été implantés les bourgs. La Dore dessine de ses méandres les parcelles agricoles. Peu accessible, elle reste aujourd’hui un secret de grande qualité naturelle au beau milieu de la plaine (inscription à l’inventaire des ZNIEFF, et au réseau Natura 2000).

3. MOTIFS PAYSAGERS

3.1 Les jardins vivriers clos de murs en pisé.
Les jardins en couronne autour des villages et des hameaux constituent un patrimoine construit en pisé et une richesse agronomique considérable (cf. Grandes composantes des paysages : un matériau de construction spécifique, le pisé).

3.2 Les silhouettes de village.
Les implantations villageoises compactes qui tiennent compte d’une situation géographique propre sont encore clairement lisibles (cf. Grandes composantes des paysages : la qualité des ensembles urbains.).

3.3 Les chênes isolés et les haies dans la plaine.
Les chênes isolés et les haies composent le maillage bocager de la plaine du Livradois à valeur écologique reconnue.

3.4 Le système des espaces ouverts jouxtant les moulins, en voie de disparition dans les vallons de proximité.
Les espaces encore ouverts dans la forêt des vallons sont souvent associées à la présence d’un moulin. Le complexe encore visible de vie locale associant la rivière, le moulin et les terrains agro-pastoraux adjacents est en voie de disparition, colonisé par les dynamiques forestières (cf. Grandes composantes des paysages : indissociabilité passée de la plaine et des vallons…).

3.5 Le motif du bâtiment industriel isolé dans les vallons de proximité.
Par exemple, trois grands bâtiments jalonnent le vallon de Grandrif : la centrale hydroélectrique, la papeterie de la Grand’Rive devenue minoterie au 19ème siècle et biscuiterie par la suite, la ruine de l’ancienne usine désaffectée de Chadernolles… Leur présence rend compte de l’importance de l’activité industrielle directement liée à l’eau depuis plus de trois siècles dans ces vallons des flancs du Forez et des reconversions que cette activité a dû subir pour survivre…

4. EXPERIENCES OU ENDROITS SINGULIERS

4.1 Les jardins bordés de murs dans le secteur d’Arlanc et d’Ambert.
La quantité des murs de pisé qui suivent la courbe des chemins ou au contraire délimitent un espace géométrique dans un pré donne une idée de la production fruitière vivrière ancienne des habitants de la plaine du Livradois.

4.2 Le site d’Arlanc.
Arlanc est une "ville-site", que l’on ne peut pas encore détacher de son site. C’est-à-dire que la perception que l’on en a est encore très fortement marquée par son rapport à la géographie à l’origine de son implantation. Trois points de vues peuvent illustrer Arlanc sous cet angle : 1. celui éloigné depuis lequel la silhouette de la ville se dégage clairement au-dessus du relief ; 2. celui éloigné en plongée depuis la route 906 descendant du plateau de La Chaise-Dieu ; celui de l’intérieur du réseau de murs des jardins qui suivent les courbes des chemins autour du centre.

4.3 Les vues sur et depuis les massifs adjacents.
Les vues panoramiques plongeantes que l’on a depuis le bord des hautes chaumes, comme par exemple vers la Croix de Fossat, permettent de saisir de manière spectaculaire la géomorphologie de la vallée et l’impression de bassin de montagne (cf. Grandes composantes des paysages : l’impression de vallée et de bassin).

4.4 L’expérience du bassin depuis la route départementale 906 en descendant du plateau de La Chaise-Dieu.
De la même manière, l’expérience de bassin apparait clairement depuis la route 906 en descendant du plateau de La Chaise-Dieu (cf. Grandes composantes des paysages : l’impression de vallée et de bassin). Aujourd’hui, la tour de l’usine de production de granulés de bois d’Arlanc apparait comme un point central (cf. ci-dessous).

4.5 Le nouveau repère de la cheminée de l’usine de fabrication de granulés bois.
L’usine de granulés de bois d’Arlanc a été mise en route en 2009. La tour de l’usine, visible de très loin au centre du bassin, est devenue de fait un repère ordinaire pour les habitants de la plaine. Elle symbolise aussi les évolutions actuelles du territoire en matière de production énergétique (cf. Grandes composantes des paysages : l’ambiance industrielle réactivée…).

4.6 La transition paysagère brutale entre les vallons forestiers et industriels en ruine et la plaine de prairies.
L’expérience de ces passages brutaux se joue sur plusieurs registres de contrastes entre ces deux sortes d’espaces : registre de l’activité et de l’occupation du sol, registre du relief, de la lumière, registre de la fréquentation… Cette expérience marque les seuils d’entrée dans l’un ou l’autre des deux espaces.

5. CE QUI A CHANGE OU EST EN TRAIN DE CHANGER

  • La modernisation de la route départementale 906.
    L’amélioration de la route départementale 906 permet une grande mobilité. L’élargissement de la route, la suppression des fossés, la rectification des carrefours, les ronds-points modifient radicalement le paysage et les perceptions que l’on a depuis la route. Pendant longtemps, la gestion moderne des bords de route (fauchage, désherbage, girobroyage des haies) a réduit la biodiversité des « écosystèmes routiers » mais ces pratiques tendent à disparaitre pour être remplacées par des techniques d’entretien plus respectueuses de l’environnement.
  • La disparition visuelle de la rivière.
    « La Dore aujourd’hui semble de plus en plus tomber dans l’oubli. Bien qu’elle structure la plaine, elle fait l’objet de peu d’attention pour sa mise en valeur et sa découverte. De même, la disparition de certains ruisseaux sous les plantations de résineux dans les vallées est un risque majeur pour l’érosion des berges, la qualité des eaux et leur accessibilité » (V. Miramand, M. Barret, A. Misse, P. Bienvenu, Un schéma paysager pour le Livradois-Forez, PNR Livradois-Forez, 2008).
  • La dégradation du patrimoine bâti en pisé.
    Le patrimoine en pisé est peu reconnu. L’activité pédagogique et active du Parc Naturel Régional du Livradois-Forez contribue à sa réactualisation.
  • La disparition du système bocager, l’intensification des systèmes agricoles.
    « La modernisation de l’agriculture a engendré un certain dynamisme de l’élevage avec une tendance à l’agrandissement des exploitations et des parcelles. Ce phénomène met sous pression le maillage bocager et sa diversité écologique et laisse souvent à l’abandon certaines parties du territoire moins mécanisables » (V. Miramand, M. Barret, A. Misse, P. Bienvenu, Un schéma paysager pour le Livradois-Forez, PNR Livradois-Forez, 2008).
  • L’enfrichement des versants et des vallons de proximité de la plaine.
    Une conséquence de cet abandon est l’enfrichement des versants et vallons de proximité de la plaine.
  • Le développement des entrées de ville.
    Dans la mesure où chaque ville ou bourg est clairement inscrit dans la géographie locale, les développements artisanaux et commerciaux, dépôts, constructions récentes… (notamment à Ambert) sont en première ligne paysagère.
  • L’abandon des centres-villages et le développement résidentiel dans la plaine.
    Perte de dynamisme commercial et résidentiel des centres. On préfère aujourd’hui s’installer en maison neuve en périphérie des bourgs. « Le nouveau développement urbain, notamment sur la zone des balcons en limite de plaine, occupe des espaces autrefois consacrés à l’agriculture, et contrarie très souvent la compacité et la silhouette originelle des villages (développement pavillonnaire le long des axes, en chapelet) » (V. Miramand, M. Barret, A. Misse, P. Bienvenu, Un schéma paysager pour le Livradois-Forez, PNR Livradois-Forez, 2008).

6. VERSION IMPRIMABLE

7. PHOTOTHEQUE

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