7. Les bassins

Ce sont quatre perforations du paysage auvergnat, quatre dépressions nettement imprimées dans la topographie régionale : des bassins, fossés d’effondrement géologique, auxquels des épisodes de comblement, voire d’activité volcanique, ont donné des formes singulières, protégeant des foyers d’installation humaine singuliers. C’est ce que l’observateur peut retenir des paysages urbains du Puy-en-Velay ou du site voisin de Polignac, et à Aurillac. Au cœur du Livradois, la vaste dépression qui s’ouvre d’Ambert à Arlanc constitue une rupture nette entre les deux massifs qui l’encadrent ; enfin, le bassin de Maurs semble déjà ouvrir l’Auvergne vers les régions plus sèches du Quercy, offrant un seuil méridional à toute la région de la Chataigneraie. D’échelle modeste face à des ensembles de paysage plus conséquents, c’est la force du contraste qui les fait exister à l’échelle du découpage régional, ainsi que de petites singularités, à l’échelle du détail, répercussions de leur origine mouvementée : constructions de pisé en Livradois, affleurements crayeux autour d’Aurillac et de Maurs, diversité des brèches au Puy, qui se reflètent dans l’habitat par une multitude de touches. Des paysages à regarder de près, donc.

Ensembles de paysages appartenant à cette famille :

Carte de localisation des "bassins" en Auvergne
Carte de localisation des "bassins" en Auvergne


Depuis le Procureur, la plaine d'Arlanc
Depuis le Procureur, la plaine d'Arlanc

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