Agglomération d’Aix-les-Bains

40 Agglomeration d Aix les Bains
Département  : Savoie
 
Communes  : BRISON-SAINT-INNOCENT, GRESY-SUR-AIX, MOUXY, DRUMETTAZ-CLARAFOND, VIVIERS-DU-LAC, TRESSERVE, AIX-LES-BAINS
 
Famille de paysages : Paysages urbains et périurbains
 
Surface (Ha) : 2454
 
Carte(s) IGN :

Impression générale

L’agglomération d’Aix-les-Bains, située sur la rive gauche du Lac alpin du Bourget, s’étend dans une plaine parsemée de nombreuses collines, offrant des vues et perspectives variables sur le paysage alentour. Celui-ci donne à voir aux visiteurs des images très variées et des qualités oscillants entre montagne et eau. La ville semble être retenue au nord par la Montagne de la Biolle qui vient côtoyer directement les rives du Lac du Bourget.L’atout majeur de la ville est sa position géographique. En effet, à l’est se trouve le Massif des Bauges, Parc Naturel Régional, où sont situées de nombreuses stations de ski, notamment le plus grand domaine de ski nordique français sur la commune du Revard. Les pentes de la montagne du Revard sont raides, se terminant plus au sud en falaises. Elles finissent plus bas en douces collines qui accueillent une agriculture encore bien visible dans le paysage.Le passage de l’Autoroute A41 venant de Chambéry (à18km) pour rejoindre Annecy au nord (à 35km) coupe la vallée en deux parties distinctes séparant à l’est ce paysage de collines agraires et à l’ouest l’agglomération d’Aix-les-Bains s’étendant jusqu’aux rives du lac.En miroir à la ville, de l’autre côté du lac, se dresse la longue mais étroite Montagne du Chat qui se donne en spectacle aux habitants. Ses coteaux raides et boisés sont un écran masquant le passage du Rhône plus à l’ouest et opérant comme un arrière fond naturel se découpant sur l’horizon du lac.Aix-les-Bains est une ville contrainte par sa géographie. L’eau et la montagne la maintiennent dans une plaine où son agglomération a encore un potentiel d’expansion sur les collines environnantes. La ville est un centre urbain dynamique, ce qui explique le développement de petits villages alentours qui voient apparaître sur leurs territoires de plus en plus de logements pavillonnaires. Cette conurbation s’étend particulièrement vers le sud, rapprochant le tissu urbain de celui de Chambéry. Le développement d’Aix-les-Bains est donc attiré par cette ville importante concentrant une large partie de l’économie de la Savoie. La présence d’un aéroport international à l’extrémité sud du Lac du Bourget à mi chemin entre Aix-les-Bains et Chambéry, renforce l’attractivité du territoire.Troisième ville thermale de France, Aix-les-Bains est avant tout connue pour son tourisme, en lien avec les bains, mais aussi pour ses activités aquatiques liées au lac. C’est la plus grande réserve naturelle de surface en eau douce de France, un espace formidable pour de nombreux sports se pratiquant été comme hiver à partir du port d’Aix les Bains.C’est donc une ville qui attire par son cadre de vie, les espaces naturels qui l’encadrent et ses activités liées à la santé. Elle a adopté il y a quelques années le réseau « Ville Santé » délivré par l’OMS, ce qui la contraint a intégrer la santé publique dans toutes ses actions et réalisations.

Identification

La ville d’Aix-les-Bains fait partie de la Communauté d’Agglomération du Lac du Bourget (2007), anciennement Communauté de Commune. Cette dernière comprend notamment les communes du Bourget-du-Lac, Brisson-Saint-Innocent, Drumettaz-Clarafond, Crésy-sur-Aix, Mouxy, Tresserve, Viviers-du-Lac qui font parti de l’entité paysagère de l’agglomération d’Aix-les-Bains.Celle-ci se retrouve aussi dans le territoire du Syndicat mixte Métropole Savoie qui a été mis en place pour gérer et concilier le développement urbain entre Aix-les-Bains et Chambéry. Un SCOT gérant ce territoire a été élaboré en juin 2005, il englobe 103 communes.Les villes aux alentours d’Aix-les-Bains sont de petits bourgs anciens, aujourd’hui transformés en villes satellites et dépendantes du centre d’Aix très attractif.Des cartes anciennes de 1674 attestent de la localisation d’Aix-les-Bains en retrait des rives du Lac du Bourget, sur des collines la mettant ainsi hors de portée des crues. Le 3 avril 1739, la ville fut ravagée par un incendie, c’est pourquoi son centre fut reconstruit à partir d’un plan d’alignement ; il est encore aujourd’hui visible dans la structure du centre-ville.Ce n’est qu’à la fin du 19ème siècle avec le développement des bains que l’urbanisme s’étendra jusqu’aux berges du lac. Une avenue (Avenue du Grand Port) bordée de platanes et encadrée par des pavillons, est réalisée pour relier le centre au port.Ville phare de la Belle Époque, Aix-les-Bains a su garder un patrimoine architectural très important. Lieu de villégiature de nombreuses familles princières et de personnes fortunées, elle était une destination de repos, santé, et ressourcement,et le restera. C’est sous l’influence du Roi Amédée III de Sardaigne, que furent construites des thermes nationaux de 1779 à 1783, sur les anciens emplacements de thermes romains. On recense encore aujourd’hui d’innombrables structures d’accueil touristique datant du 18ème, 19ème et début 20ème : chambres d’hôtes, restaurants, meublés, hôtels dans le centre mais aussi sur des collines où la vue et de grands parcs arborés en font des lieux privilégiés.Plus tard, la mode du pavillon individuel et les politiques d’accession à la propriété des années 70 à 90 eurent pour conséquence le comblement progressif des vides entres les hameaux et le centre urbain d’Aix-les-Bains. C’est ainsi que l’on observe aujourd’hui une continuité urbaine entre Aix-les-Bains et les communes alentours, faite par de nombreuses opérations de lotissements ou de développements pavillonnaires privés. Ces villages satellites d’Aix-les-Bains ne sont pas de réels pôles de vie, on ne trouve souvent qu’un ou deux commerces tout au plus, tandis qu’Aix-les-Bains compte plus de 500 commerces et a su développer un centre ville très dynamique. L’église est souvent le seul repère visuel et historique qui permet de localiser ces villages qui adoptent vraisemblablement une posture de quartiers résidentiels vis à vis d’Aix-les-Bains. Brisson-Saint-Innocent attire plus particulièrement avec son micro climat permettant la présence de vignobles et de quelques oliviers, végétations rares sous ces latitudes.L’agglomération contient plusieurs ensembles de logements collectifs notamment sur les hauteurs d’Aix-les-Bains en face de la commune de Tresserve et dans le quartier HLM de Sierroz-Franklin au pied de la Montagne de la Biolle. Ces quartiers sont peu desservis, mal reliés à une ville qui tend à les mettre de côté d’un point de vue urbanistique.Les rives du Lac du Bourget sont occupées par de nombreuses infrastructures, plus particulièrement le port d’Aix-les-Bains qui est le plus important des ports de plaisance français en eau douce. De nombreux bateaux de plaisance sont amarrés dans ce port qui offre aussi des services de locations multiples. Des pontons et accès au lac sont aménagés le long de ses rives entre Brisson-Saint-Innocent et Tresserve.Aix les Bains ne comprend pratiquement pas de zones commerciales et industrielles bien que l’agglomération d’Aix-les-Bains ainsi que Chambéry accueille environ 80% de l’activité économique du Bassin d’Aix et de Chambéry.. Ce sont les communes alentours qui accueillent les zones industrielles et commerciales, notamment au nord à Grésy-sur-Aix et au sud à Drumettaz-Clarafond.

Qualification

La position hégémonique d’Aix-les-Bains par rapport à son agglomération en fait un centre vers lequel tout converge. Ses pourtours ne sont finalement qu’un étalement urbain où se côtoient à la fois des quartiers de belle facture du 19ème et début 20ème entretenant un rapport subtil avec leur environnement, qu’il soit urbain ou rural, et des quartiers plus récents d’opérations pavillonnaires souvent déconnectés de la ville. Leur type architectural est en rupture complète avec des bâtiments historiques et de qualité en centre ville mais aussi dans des quartiers périphériques. Régulièrement desservis par une impasse ils ne sont pas connectés à une logique urbanistique globale et leurs volumes et façades reflètent une époque plus soucieuse des coûts financiers d’une opération que de la qualité architecturale.À Aix-les-Bains, seulement 72,1% des logements sont des résidences principales et la ville observe un déficit en logements collectifs. Pourtant la mairie reçoit plus de 1000 demandes par an de permis de construire, ce qui illustre très bien le fort engouement pour ce territoire.C’est une ville qui avec 27% d’espaces verts conserve de magnifiques espaces publics hérités de la Belle Epoque. On pourrait citer en exemple l’Esplanade du port, promenade le long de la rive du Lac du Bourget plantée d’un double alignement de platanes émondés. Leur bon entretien et la qualité de l’espace entre terre ferme et horizon aquatique en fait un espace public de caractère. On peut tout de même regretter la présence d’un parking en lisière de cet alignement. Le dialogue entre espaces publics contemporains, la place dédiée à la voiture, et les espaces publics du 19ème et 20ème siècle a globalement du mal à se faire sur l’ensemble de l’agglomération. Mais on peut y mettre un bémol car en effet les Thermes nationaux Chevallery, construits en 2000 sur les hauteurs d’Aix-les-Bains s’ouvrent sur un parc qui travaille finement son intégration dans la pente et offre aux curistes un agréable espace de promenades et de repos.Les rives du Lac du Bourget sont occupées pour l’essentiel par des voies de communication. Au nord sur la commune de Brisson-Saint-Innocent, l’accès au lac est rendu très compliqué par la présence de la ligne de chemin de fer flirtant avec la surface de l’eau. Quelques accès sont ouverts sur des tronçons aménagés en plages. Au sud sur la commune de Tresserve, c’est la route départementale 1201 qui prend le relais en longeant les rives sur plus de 4 kms, perturbant le rapport du promeneur au lac.Mais ces voies de circulations ne sont pas les seuls éléments perturbateurs. On pourrait également citer la présence de multiples panneaux publicitaires brouillant par leur impact visuel la lisibilité des entrées de ville. Ce phénomène est bien visible sur la départementale 1201 à la limite de la commune de Gésy-sur-Aix et Aix-les-Bains.De nombreux GR et chemins de randonnées sont présents autour du Lac du Bourget, mais aussi en direction du Mont Revard. Ce territoire cumule d’importantes protections de ses paysages qu’elles soient à une échelle européenne, nationale, ou encore locale. Le Lac du Bourget bénéficie d’un classement en Zone Natura 2000, Site RAMSAR (reconnaissance internationale), ZNIEFF de type I et ses zones humides d’arrêtés préfectoraux de protection du biotope. À l’ouest, le massif des Bauges et plus particulièrement le Mont Revard bénéficie aussi du classement en ZNIEFF de type I et II et la limite du Parc Naturel Régional des Bauges suit ses falaises sur un axe nord-sud.L’agglomération d’Aix-les-Bains s’étale donc au cœur d’espaces naturels de renom. Que ce soit l’eau ou la montagne, ils sont clairement des éléments attractifs et mis en valeur par les communes comme un levier touristique et économique.

Transformation

L’une des plus importantes transformations qui touche l’agglomération est la pression urbaine engendrée par la grande attractivité du territoire. Les franges ouest de l’entité sont soumises à un étalement urbain important. Le passage de l’autoroute A41, encaissée par rapport au niveau des sols, n’est pas considéré comme une limite à l’urbanisation car il est facile de traverser l’A41, entre autres pour rejoindre les villages de Mouxy et Drumettaz-Clarafond. Les nouvelles constructions sont ainsi fréquentes dans ce paysage de collines, exposé plein ouest avec vue sur la Montagne du Chat ou au mieux sur le Lac du Bourget. Ayant déjà franchi la limite de l’autoroute dans la plaine, ce mouvement urbain va-t-il seulement être contraint par les contreforts montagneux du Mont Revard ?Face à ce phénomène, de multiples parcelles agraires ont déjà disparu dans l’agglomération d’Aix-les-Bains. On peut encore voir des vergers vieillissants enclos entre des maisons. Des terres agricoles se retrouvent isolées dans un tissu devenu urbain ou péri-urbain. Le nord de l’entité résiste un peu mieux à cette pression, peut-être grâce à la présence de vignobles qui donnent une valeur à la terre plus importante ou équivalente à un terrain à bâtir. Mais avec la progression des constructions à l’ouest du bassin d’Aix-les-Bains, c’est toute la frange agricole entre la ville d’Aix et le massif des Bauges qui est menacée.Un grand projet nommé « Grand Lac » a été lancé par les partenaires publics du bassin d’Aix couvrant les périodes de 1999 à 2015. Cette démarche orientée développement durable portant sur le bassin versant du Lac du Bourget, vise à organiser le cadre de vie futur des habitants dans un soucis d’équilibre entre le développement économique et la préservation du patrimoine naturel et culturel. « Faire du Lac du Bourget à l’horizon 2015, un espace de vie où l’homme, porteur de développement sera aussi garant des équilibres naturels » notait le Comité International d’Aménagement du Territoire. Le projet se répartit en trois défis : écologique, économique et humain au travers de 70 opérations à maitrise d’ouvrages diverses. C’est donc dans ce contexte, que des travaux ont été menés et vont se poursuivre sur la D1201, le long des rives du lac dans la commune de Tresserve. Jouxtant l’eau, la route a été décalée vers l’est de quelques mètres pour permettre un aménagement des berges. Des chemins de promenades, pistes cyclables, plages et petites places ont été réalisés. Des aménagements ont été aussi menés pour favoriser la croissance d’une végétation ripisylve permettant de maintenir les bords de rives.Sur le dernier espace urbain aménageable à Aix-les-Bains, la ville va réaliser un projet d’intérêt public de 17 hectares : « Grand Parc Urbain des bords du lac ». Ce nouveau quartier permettra de faire la liaison entre la ville et le lac. Cette opération est décrite par la ville comme un projet « de qualité tant sur le plan des espaces publics que des logements, dans un esprit de développement durable affirmé ».Un projet de rénovation urbaine est également en cours dans le quartier Sierroz Franklin de logements collectifs. Il prévoit une transformation du quartier orienté sur l’amélioration du cadre de vie et du logement.

Objectifs de qualité paysagère

Les enjeux de ce territoire sont fortement liés à la pression urbaine qui a des conséquences à la fois sur la diversité et l’intégration architecturale, le mitage des paysages et la transformation des espaces naturels.Le tourisme est également un élément à questionner au sein de cet espace attractif.Au cœur des village et des villes, on s’aperçoit que le bâti et les espaces publics hérités du 19ème et début 20ème sont souvent malmenés par les nouveaux aménagements ou constructions contemporaines. C’est la plupart du temps, par une juxtaposition que les époques se côtoient, ce qui engendre plus ou moins des dysfonctionnements, des perturbations et des contradictions dans les pratiques des espaces. C’est donc un travail de tissage qui est nécessaire entre la trame urbaine du 19ème siècle et celle d’aujourd’hui. Une attention particulière devrait être portée aux aménagements faits pour la voiture, car c’est elle qui souvent vient perturber des espaces publics construits à une époque où l’on pensait seulement au piéton. Des espaces de qualité hérités du 19ème siècle comme la promenade de l’Esplanade sont souvent perturbés par des « rajouts » dans l’espace public. Ces modifications récentes sont liées aux contraintes qu’engendre la voiture. En centre ville, des espaces publics anciens et bien conservés se trouvent malmenés par des aménagements récents en décalage avec l’existant (jardinières, massifs de fleurs, rond -point…).Aix les Bains est une ville hégémonique face à des villages alentours. Leurs cœurs de village sont entièrement englobés dans une conurbation qui tend à se poursuivre actuellement. Ils paraissent noyés, sans véritable identité propre et perdent leur pôle de vie au bénéfice d’un aspect seulement résidentiel. La plupart ont un caractère architectural distinct et remarquable. Il serait peut être intéressant de mettre en avant leurs caractères spécifiques tout en les articulant au centre d’Aix-les-Bains.À une échelle plus vaste que la seule entité paysagère, on observe un développement urbain marqué en direction du sud qui tend à créer une conurbation avec Chambéry. Cette tendance au rapprochement urbain entre Aix-les-Bains et Chambéry est également décrite dans le SCOT de la Métropole Savoie. Les enjeux de cette entité sont peut-être sur le long terme dans une prévention contre la conurbation entre ces deux grandes villes. Comment peut-on dégager des territoires tampons (agricoles, naturels) entre ces villes attractives ? Préserver l’indépendance de leur tissu urbain serait un atout pour une meilleure identification et valorisation de leur caractère architectural, paysager, patrimonial et touristique.Egalement, sur cet espace entre-deux est projeté le passage du TGV (voyageur et non fret) assurant la liaison Lyon-Turin à l’horizon 2020. Quels changements et quelles nouvelles dynamiques cela engendra-il sur ce territoire?De plus la pression urbaine est en concurrence directe avec les espaces naturels. Bien que de nombreuses protections et arrêtés permettent de les régir, l’urbanisation continue à s’étendre en marge de la ville d’Aix les Bains empiétant ainsi sur ces espaces naturels sensibles. Les passages d’infrastructures le long des berges du lac sont un véritable problème concernant leur accessibilité et viennent perturber les paysages de rives. Que se soit le passage de la voie de chemin de fer séparant catégoriquement la ville de Brisson Saint Innocent du lac ou le passage de la D 1201 plus au sud, des efforts seraient à faire et à poursuivre pour de meilleures liaisons entre ville et eau. Sur le versant est de la Montagne de la Biolle se trouve la carrière d’Antoger à fleur de coteau. Son impact visuel est fort dans le paysage. Il faudrait veiller à ce qu’elle ne continue pas à s’étaler, accroissant ainsi la perturbation visuelle qu’elle engendre déjà et réfléchir à une potentielle reconversion une fois l’exploitation terminée.En ce qui concerne le thermalisme, on peut se demander si c’est une exclusivité touristique durable. Pour l’instant c’est une tradition qui fonctionne bien et permet une relation étroite entre paysage d’eau et de montagne. Mais est-ce le seul élément pérenne et attractif de ce territoire ? Une meilleure relation au relief (accès, informations, mise en valeur du réseau de GR existants…) pourrait être un contrepoids à des activités essentiellement tournées vers l’eau. Autrefois existait des accès plus rapides et diversifiés au Mont Revard, à savoir une voie ferrée à crémaillère (1892 à 1937), partant de Mouxy, traversant Pugny Chatenod et arrivant au Revard et un téléphérique (1935 à 1969) permettant d’accéder au Mont Revard, partant de Mouxy. Aujourd’hui désaffectées, ces lignes ne pourraient-elles pas retrouver du service au sein d’un projet global sur un territoire non pas seulement orienté vers son lac mais aussi vers son relief, qu’il soit composé de collines ou de montagnes et massifs. Ainsi, la période touristique d’été très attractive, en ce qui concerne les activités aquatiques, pourrait se poursuivre en période hivernale sur le massif des Bauges avec les stations de ski de fond et pistes du Revard. Aix-les-Bains ayant toutes les structures d’accueil, il suffirait d’imaginer des liaisons rapides pour développer un nouveau tourisme.

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