Partie sud du plateau de la Dombes

06 Partie sud du plateau de la Dombes
Département  : Ain
 
Communes  : VILLARS-LES-DOMBES, LAPEYROUSE, MONTLUEL, SAINTE-CROIX, SAINT-MARCEL, BELIGNEUX, BEYNOST, LA BOISSE, BRESSOLLES, DAGNEUX, PIZAY, BIRIEUX, BOURG-SAINT-CHRISTOPHE, FARAMANS, LE MONTELLIER, CIVRIEUX, MIRIBEL, MIONNAY, SAINT-ANDRE-DE-CORCY, TRAMOYES, NEYRON, SAINT-MAURICE-DE-BEYNOST, RILLIEUX-LA-PAPE, CAILLOUX-SUR-FONTAINES, MONTHIEUX
 
Famille de paysages : Paysages émergents
 
Surface (Ha) : 14513
 
Carte(s) IGN :

Impression générale

Entre l’agglomération lyonnaise et la Dombes, la partie sud du plateau de la Dombes se cherche, entre nature et culture, agriculture et urbanisme.Forestière et marécageuse au Nord, elle subit une pression urbaine à l’Ouest et au Sud que l’agriculture peine à contraindre. Celle-ci est pourtant bien présente et dynamique, faite de cultures de céréales, de maïs ou de maraîchage, en grandes parcelles délimitées par des haies bien souvent hautes, aidant à la lisibilité du paysage.Le long de la RN 83 et de la côtière du Rhône, les villages s’étendent, par des lotissements ou des zones d’activité. Les verra-t-on se rejoindre un jour ? Le risque est là.

Identification

La partie sud du plateau de la Dombes se situe au Nord-est de l’agglomération lyonnaise. Elle constitue une zone de transition entre le plateau à proprement parler et l’urbanisation, qui s’étire à l’Est et au nord de Rillieux-la-Pape le long des autoroutes A42 et A46. Les limites de l’unité paysagère sont constituées, au Sud/Sud-est, par le relief de la côtière du Rhône, la Plaine de l’Ain et Bourg-Saint-Christophe, au Nord, par la Dombes, ses forêts et ses étangs, et à l’Est/Nord-est par l’A46 et la RN 83, qui créent une enclave urbanisée vers la Dombes, jusqu’à Glareins.Le plateau, plus vallonné à l’Est, est constitué par les dépôts du fleuve glacier et de galets roulés. Forêts et marais sont plus présents à l’Est et au Nord, annonçant la Dombes, tandis que les zones agricoles occupent l’espace à l’Ouest (céréales, colza, quelques prairies et maraîchage). Les parcelles, souvent d’assez grande taille, sont délimitées par des haies à haute tige ou basses. Quelques châteaux d’eau constituent des points d’appels. Des lignes électriques très haute tension venues de la centrale toute proche de Bugey cisaillent les paysages, du sud au nord et d’ouest en Est. Les villages (Pizay, Bressolles, Sainte-Croix, Tramoyes, Saint-André-de-Corcy, Mionnay), de petite taille, ont tendance à s’étendre par lotissements surtout dans la partie Ouest, où l’on sent l’influence de l’agglomération lyonnaise. De nombreuses croix parsèment les carrefours et les champs. Le bâti traditionnel est constitué de fermes en pisé, de grosses bâtisses dombistes (au Nord), de châteaux et de maisons bourgeoises (à l’Ouest et au Sud).

Qualification

Le paysage se partage entre agriculture, forêts et habitat. Ce dernier est prégnant à l’Ouest, où l’on sent l’influence de l’agglomération lyonnaise, mais également le long de la RN 83 entre Mionnay et Saint-Marcel.Les cultures sont essentiellement céréalières, avec quelques grands champs de maïs cependant, et du maraîchage. Les parcelles, d’assez grande taille, sont en général délimitées par des haies tout autant basses que hautes, constituant parfois des bosquetsParmi les paysages remarquables, en dehors de la Dombes des étangs qui commence au nord, notons l’Étang des Échets, au fonctionnement hydraulique assez original.

Transformation

Les modifications, de type urbanistique, se sentent essentiellement au Sud et à l’Ouest (Mionnay, Bressolles), avec une extension des villages et l’installation d’industries le long des axes de communication (RN 83) et de la côtière du Rhône.Quelques lotissements incongrus apparaissent au milieu des champs.La mise en culture, ancienne, des marais pourrait se développer à nouveau, tant la pression agricole semble importante, amplifiée par la pression urbaine.

Objectifs de qualité paysagère

La partie sud du plateau de la Dombes est une zone de transition où les zones naturelles (forêts, marais) du Nord subissent la pression urbaine et agricole venue essentiellement du Sud et de l’Ouest. Il convient de préserver les territoires humides du Nord, en évitant l’assèchement des marais, voire en en remettant certains en eau.Les paysages gagneraient également à retrouver les alignements d’arbres le long des routes, typiques du département de l’Ain.L’implantation des lotissements devrait respecter l’implantation traditionnelle autour des villages, en préservant des coupures entre les zones urbanisées, plutôt que de se développer le long des axes (RN 83) ou en plein champs.

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