Le bocage pavillonnaire

"Parler de bocage pavillonnaire invite au glissement d’une échelle à une autre, de la haie au réseau, et implique aussi la notion de territoire : la haie, bande ligneuse entretenue, participe, plus encore que le tracé des routes et la construction des maisons, à la domestication de la nature par laquelle les nouveaux propriétaires s’identifient aux lieux". L’ouvrage de Pauline Frileux explore, sur trois communes périurbaines françaises, les jardins des tissus pavillonnaires pour déceler, au travers d’un objet à priori anodin (la haie), comment les habitants définissent, dans ces nouveaux espaces, leur rapport au vivant, à l’autre, créant aussi des espaces de liberté soustrait aux regards, des lieux de représentation ou d’expérimentation. La lecture de l’ethnoécologue invite à interpréter différemment les paysages issus de l’étalement urbain, tandis que le propos est servi par un ensemble de croquis du paysagiste Alain Freytet.
Un ouvrage qui s’inscrit, aux côtés de l’ANR Bimby, dans une série de travaux en plein développement sur l’avenir des quartiers pavillonnaires.

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